Fond d’œil n°3 : LES MÉTAMORPHOSES d’Ovide / Marie Cosnay (trad.) / Éditions de l’Ogre

IMG_0435Il m’arrive parfois, au seuil d’un livre, d’être intimidé par la dimension sacrée qui s’en dégage.  C’est le cas face à la Divine comédie de Dante, à un livre de Proust ou si l’envie me prend d’affronter au bras de fer René Char, ce colosse aux vers de fureur. Cette impression, je la retrouve face à Ovide. Cet auteur a traversé 2000 ans de littérature et pris une telle dimension qu’il se trouve à la source de tant de livres, tant de sculptures et de tableaux. Plus de 2000 ans, pour le poète latin qui, grâce à ses Métamorphoses notamment, a acquis une dimension aussi mythologique que les dieux et personnages qui parcourent ses poèmes. Ses écrits sont devenus des intouchables relégués pour beaucoup aux seuls livres qui les méritent : ceux des Belles lettres et leur érudition un peu austère, ou les formats poches qui n’en présentent que des fragments.
Heureusement, le lecteur peut rendre grâce aux éditions de l’Ogre (dont je louais  Rabot, l’excellent livre d’Adrien Girault, ici même) d’oser l’impertinence de proposer non seulement Les Métamorphoses complètes et réunies au sein d’un même ouvrage, mais d’offrir aussi à cette œuvre un écrin à sa hauteur. Le bleu nuit de la couverture assorti de lettres et de traits dorés, comme un clin d’œil aux dieux qui descendent du ciel entourés de nuées, témoignent du souci de qualité qu’on leur connaît. De même pour le papier utilisé. Enfin, tout lecteur qui aime le texte d’Ovide leur sera gré d’avoir suivi l’ambitieux projet d’une de leurs auteurs phares : Marie Cosnay, aux manœuvres d’une traduction aussi flamboyante que novatrice.

Tous ces dieux trop humains

Résumer Les Métamorphoses d’Ovide relève de la gageure tant les quinze livres qui les composent semblent d’une richesse inégalée. Ensuite, comme rappelé par l’éditeur «­cette œuvre irrigue tout un pan de l’art et de la littérature, si bien que, même sans l’avoir lue, nous en connaissons forcément des images ou des fragments ». En effet, presque tout le monde se souvient du sanguinaire Lycaon changé en loup, du destin de Io transformée en génisse ou encore de la tragédie de Narcisse condamné à tomber amoureux de son reflet. La liste des passages célèbres est longue et je pourrais vous les citer encore longtemps, c’est pourquoi je vous invite à partir vous même à l’exploration du texte. Certains poèmes, moins connus peut-être, vous frapperont.
C’est ainsi que j’ai redécouvert avec plaisir le mythe de Tirésias qui doit son talent de prophète à une dispute grivoise entre Jupiter et Junon. Les dieux s’interrogent sur qui de l’homme ou de la femme jouit du plus grand plaisir sexuel. Le roi des dieux maintient que c’est la femme, Junon le nie, et chacun campé sur ses positions, ils s’en remettent à « Tirésias le savant » qui pour avoir interrompu l’accouplement de deux serpents se trouve changé en femme pendant presque huit ans. Face à ce prodige, il sépare à nouveau les mêmes serpents et retrouve son sexe d’origine. C’est à juste titre en véritable connaisseur de la chose qu’il est interrogé des dieux et qu’il valide la parole de Jupiter. Ombragée, Junon – colérique de métier – l’aveugle : « elle condamne / les yeux du juge à la nuit éternelle ».
C’est peut-être toute la beauté des Métamorphoses. Les dieux, immortels, pourtant si puissants, sont tous ou presque victimes des mêmes tares que l’Homme. Souvent libidineux, jaloux, cruels, colériques ou franchement pervers, parfois malheureux, magnanimes, tendres ou miséricordieux, ces dieux qui ne peuvent défaire les fils du destin sont malgré leurs pouvoirs à l’image des hommes et femmes qu’ils pourchassent. Le charme des Métamorphoses repose, en partie, dans cette égalité des passions et il est bon, pour nous, de détester les viols incessants d’un Jupiter trompeur, de s’agacer contre la jalouse Junon qui punit à nouveau une innocente victime de son mari. Nous partageons l’inquiétude de Cérès qui cherche sa fille Proserpine enlevée par Pluton et connaissons, à notre échelle, les peines de cœur  que connaissent les dieux comme Apollon qui porte le feuillage d’une Daphné fuyante changée en laurier.

Narcissus

Narcisse, Le Caravage (Galleria Nazionale d’Arte Antica, Rome)

S’il n’est pas question, pour Ovide d’oser le Je comme le fera un Hugo vindicatif des siècles plus tard, l’idée d’exposer les passions et déboires des dieux magnifiques auxquels les latins vouent leur culte revient bien à parler de nous, humainement mortels et passionnés, et frapper ainsi le lecteur. Pour rendre compte de ce lien indéfectible entre le monde des dieux et le nôtre, rien de tel que de prendre pour acteurs des protagonistes qui, ici au gré d’un vers descendent nimbés de l’Azur, là, émeuvent par leur beauté mortelle jusqu’au seigneur de l’Olympe. Comme Arachné et ses pièces finement tissées, tout est si bien cousu dans la langue d’Ovide, que ces passions réunies dépassent les prétextes d’une situation donnée et permettent d’interroger l’origine des choses et des mots.

… La malheureuse ne supporte pas. Désespérée, d’un lacet elle se noue
la gorge. Elle est pendue, Pallas a pitié et la soulage :
« Que tu vives, mais vives pendue, pauvre fille ! dit-elle.
Et cette même loi, cette peine, n’espère pas sur l’avenir,
je l’édicte pour toute ta famille, pour tes neveux lointains.  »
Elle s’éloigne et l’arrose des sucs d’une herbe d’Hécate,
aussitôt ses cheveux touchés du triste poison
tombent, et avec eux le nez et les oreilles,
la tête devient minuscule, elle est toute petite de corps,
à son flanc ses doigts maigres s’accrochent, comme des jambes,
tout le reste est ventre. Il lui reste pourtant de quoi
tisser, l’araignée travaille comme autrefois sa toile.

(Arachné, Livre VI)

Investir la langue

Toucher aux Métamorphoses, donc, revient à souffler dans la tempête. Il paraît bien difficile face à tout ce qui a été écrit, peint ou sculpté depuis ces poèmes d’écrire dessus. La tâche paraît titanesque. Car au-delà de la poésie, Ovide interroge, façonne et définit la matière de la langue. Je parlais de tisser, tout à l’heure, le texte. Une évolution de la langue me fascine depuis longtemps. Elle donne aux mots texte et tissu la même origine : textum, i, n. À savoir, l’étoffe en tant qu’entrelacement, d’agencement. Cela donne une force encore plus grande au personnage d’Arachné, changée en araignée qui tisse sa toile comme le poète tisse la langue. On peut penser alors à Pénélope qui, dans L’Odyssée tisse et défait sans cesse son travail pour repousser l’inévitable mariage avec ses prétendants. Le personnage tragique d’Arachné ouvre donc bien des perspectives.
Dans sa préface à cette édition des Métamorphoses, Pierre Judet de la Combe revient sur l’importance des mots chez Ovide. Il écrit à propos du roi Lycaon, changé en loup : « Or loup se dit en grec – pas en latin, c’est vrai, (…) – lukos. Lycaon le Grec était déjà ce qu’il est devenu. La métamorphose le fige dans sa nature première, que disait un mot, son nom. Personne, avant Jupiter, n’avait su l’entendre ». Ovide, qui comme nombre de riches latins, parle couramment le grec, joue avec beaucoup d’habilité sur ce bilinguisme et cette imprégnation par la culture grecque de la société dans laquelle il vit. En poète génial, il investit la langue et en invente une variation d’une telle force qu’il va marquer toute une langue à venir : la nôtre. Prenons simplement la nymphe Écho (déjà intimement liée au « son » par le grec : ἠχώ, êkhō), devenue ensuite Eqo au XIIIe siècle (selon le Littré) puis enfin, le mot que l’on connaît aujourd’hui. À cela s’ajoute, cette force incroyable de l’image capable de rendre le mouvement dans l’immobilité, de rendre palpable l’impermanence des choses car les corps évoluent sans cesse, deviennent autre et laissent présager d’un avenir encore différent.
Nous éditionsCes prouesses poétiques d’Ovide se retrouvent dans la traduction de Marie Cosnay qui depuis dix ans traduit ce texte si proche, mais pourtant si lointain de notre culture. La langue qu’elle nous propose est d’une incontestable maîtrise, elle touche souvent la prouesse. Le hasard fait que j’avais dans ma bibliothèque, sans y avoir fait attention auparavant, une première version de cette traduction, parue chez les éditions Nous en 2010. L’ouvrage propose à la lecture les livres X, XI et XII. Je vous laisse juger de l’évolution du travail depuis le latin avec le début du livre X :

Comp

Pardon pour la taille du texte, mais WordPress n’intègre aucun tableau. J’espère que vous parviendrez à lire (en zoomant ?)

Si les différences sont minimes entre les deux versions du texte, avec par exemple le choix de garder le peuple des « Ciconiens » au lieu des « thraces » , il faut plutôt chercher dans le rythme donné aux vers et tendre l’oreille pour entendre les vers mûris après ces années de travail. Tout tient dans les changements de ponctuation comme une note ronde ou un silence prolongé d’une partition de musique. Ainsi, le point vient rendre plus tragique encore le mauvais présage de la fumée, il insiste sur le constat qu’il n’y a que cette fumée et « c’est tout ». Ou encore, la suppression de la répétition du sujet au vers 3 vient fluidifier le texte et le métamorphose en une bizarrerie syntaxique à l’oreille. Qui avance ? Hyménée, bien sûr, mais aussi l’appel d’Orphée. L’ensemble de la traduction de Marie Cosnay donne à entendre des répétition savoureuses, des ruptures de rythme et des allitérations et assonances qui rendent l’aspect sonore et chanté du texte d’Ovide (pour exemple : nequiquam uoce uocatur) ainsi que les sensations de mouvement qui animent le texte. L’ensemble du livre présente un ensemble de ces jeux poétiques auxquels s’ajoutent de véritables pépites :

« Chaque fois que je plonge mes baisers vers les liqueurs limpides,
chaque fois il se courbe, bouche renversée, vers moi.
On dirait qu’on peut toucher. C’est tout petit ce qui sépare les amants. »
(Écho et NarcisseLivre III)

ou encore :

« Tandis qu’elle hésite, frissonnante, elle voit, qui palpite
sur le sol, un corps : elle fait un pas en arrière, sa bouche
est plus pâle que le buis, elle frémit comme la mer,
quand tremble sa surface, frippée d’une minuscule brise »
( Pyrame et Thisbé, Livre IV)

Ovide sublimé

À la lecture de la postface, rédigée par Marie Cosnay, l’intemporalité d’Ovide s’impose comme une évidence. La traductrice de s’interroger : « Qu’est-ce qu’un corps ? Qu’est-ce qu’un poème ? Qu’est-ce que peuvent un corps et un poème ? Ce sont ces questions angoissées d’Ovide qui me faisaient avancer. C’étaient les miennes aussi ». Elle note la récurrence des verbes qui montrent des « corps cloués, accrochés, liés, empêchés ». Quelle étrangeté pour celui qui, à travers toutes les métamorphoses qui composent son poème, montre des corps dans d’incessantes transformations qui surgissent souvent dans la fuite. « Chez Ovide, si la poésie est légère, le corps souffre lourdement. Il est toujours question de corps, du corps tenu, empêché, maltraité, déformé ».
Ceux qui me connaissent en dehors des écrans et de ce blog, savent à quel point cette thématique m’est chère. J’ai d’ailleurs consacré mon mémoire de fin d’études à Henri Michaux, poète s’il en est, pour qui le corps et ses frontières sont le sujet d’une souffrance. Lui aussi cloue ses avatars malades au lit, lui aussi invente des êtres déformés et les métamorphose parfois, enfin, lui aussi interroge le poème. Pourtant, Michaux écrit au XXe siècle soit plus de 1900 ans après Ovide. Bien sûr, ces préoccupations à propos du corps et de la poésie sont peut-être une lecture due à notre époque mais grâce à cette lecture, un nouveau lien se fait et ce vieux poète qui a traversé les âges perd ses rides, retrouve sa fringance.
Cette traduction d’Ovide était nécessaire. Elle sublime Les Métamorphoses, les dépoussière pour rendre ses lettres de noblesse à une œuvre manifestement intemporelle qui mérite d’être lue pour la formidable aventure qu’elle représente : celle de dieux anciens devenus personnages de folklore et celle de notre culture et de notre langue.

***

Si l’aventure de cette lecture vous attire, sachez que les éditions de l’Ogre proposent à la lecture l’ensemble du livre I : ICI.

8 réflexions sur “Fond d’œil n°3 : LES MÉTAMORPHOSES d’Ovide / Marie Cosnay (trad.) / Éditions de l’Ogre

  1. Je découvre tout juste ton blog ( merci au commentaire que tu as laissé sur la Tournée de livres haha ! ) et, je… waouh. En fait, je manque un peu de mots. J’attaquerai direct sur cette question : tu as fait des études de lettres ? Premièrement pour s’attaquer à Ovide, j’ai un peu l’impression que c’est digne d’un lettreux ( moderne ou classique, telle est la question suivante. ) mais c’est possible que je sois dans un préjugé ! Puis c’est l’écriture de ton article qui me fait(fortement) penser ça, avec les pertinences, les analyses, les points de vue utilisés, etc… C’est intimidant. Et ton blog est un… bébé blog, disons ? J’en ai presque un rire nerveux de coincé dans la gorge en me disant que je n’ai qu’à remballé le miens, ta plume est très agréable à lire, savante sans être pédante disons, pertinente, bref c’est un régal d’article tout de même, mieux écrit que certains articles de fabula !
    Tu me donnerais presque envie de lire Ovide, mais bon je reste retranchée dans mes petits goûts, ce n’est pas trop ce vers quoi je m’approche haha. J’ai du mal avec tout ce qui est littérature antique, j’y suis réfractaire sans trop savoir pourquoi. ^^’
    Par contre impossible de laisser un commentaire sans cet article sans dire que cette édition est tout simplement sublime, c’est un bijou à posséder !

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    • Salut ! Et bien écoute, j’ai bien fait de laisser un commentaire sur le blog d’Ada car recevoir un si joli commentaire de bon matin (je te réponds à 12h mais je l’ai lu à 8) fait drôlement plaisir.
      Je te remercie pour tous ces beaux compliments, ils me vont droit au coeur notamment la comparaison avec Fabula !

      Tu as vu juste, j’ai fait des études littéraires. Je vois que tu es en Hypokhâgne ! Courage, je sais ce que c’est, j’ai fait une prépa Lettres classiques à Toulouse avant d’un peu errer en licence à Lille en hésitant entre la préparation du CAPES et autre chose. Finalement, je suis revenu à mes premiers projets : la recherche mais en lettres modernes. Deux mémoires plus tard, j’ai bifurqué vers une maîtrise en édition, deux stages et maintenant je cherche mon premier job 🙂

      Tu as raison, mon blog est un tout petit bébé blog de 3 mois donc il n’y a pas énormément de contenu encore et j’hésite sur les directions que je veux lui donner. Je reviens du tien (j’ai survolé la page d’accueil par manque de temps, mais promis, j’y retourne dans la journée) et lu ton avis sur le livre d’Alexis Jenni : j’espère que tu as ravalé ton rire nerveux, d’une part parce que ton blog est agréable à lire et que le fond est particulièrement pertinent !

      Pour en revenir à Ovide, je comprends tout à fait la petite hésitation (je préfère la littérature du XXe). Toutefois, Marie Cosnay a réussi à rendre particulièrement actuel ce vieux texte. Peut-être pourras-tu te faire une idée via l’extrait proposé par les éditions de l’Ogre ? En plus le livre en jette sérieusement dans une bibliothèque.

      Merci pour ta lecture, à bientôt, sur ton blog.

      Valentin

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      • Coucou ! La richesse des commentaires et de la curiosité haha, on ne s’en rend pas forcément compte mais c’est une graine laissée qui peut être utile involontairement pour soi-même. Hé bien écoute je suis ravie que ce commentaire t’ai fait plaisir à ce point ! Merci à toi d’avoir pris le temps d’y répondre. c:
        J’ai eu peur que tu trouves la comparaison trop exagérée mais ça a été le premier ressenti que j’ai eu à la lecture de ton article : cet effet recherche en littérature, un fond très poussé et bien écrit, etc. Un article très complet quoi !

        Ca se ressentait beaucoup à travers ta manière d’écrire. ^^ A vrai dire, viens d’achever la HK, j’ai fais la moitié du trajet mais je ne me voyais pas déjà référer la khâgne dans la mini bio du blog… Merci beaucoup en tout cas ! Tu étais à Fermat en prépa ? ( c’est la seule que je connais à Toulouse en fait… ) Ca fait un domaine d’étude bien rempli tout ça ! Tu as bifurqué vers l’édition par goûts ou pour d’autres raisons si ce n’est pas trop indiscret ? Je prends des renseignements comme la recherche est justement ce qui m’intéresserait donc bon, a priori ce n’est pas ça qui t’as fait fuir sinon tu n’aurais pas fait deux mémoires ! Bon courage ne tout cas pour la recherche d’emploi, j’espère que tu vas vite trouver. c:

        Tu as déjà un bon contenu de proposer, notamment vue la taille de tes articles. Je n’ai pas tout lu (manque de temps aussi donc je comprends très bien) et je vais essayer de découvrir au fur et à mesure tes articles, mais ça se voit que tu ne passes pas que deux heures sur un article, enfin ils sont assez conséquents donc chapeau ! Pour ce qui est de la direction, c’est au fur et à mesure d’essayer des choses, ça peut te correspondre sur le coup et changer suivant ton évolution de toute manière donc il y a un certain feeling à avoir avec ton blog je trouve.
        Alors, je… Comment dire, j’ai ravalé le rire nerveux pour le petit rire d’euphorie haha. Merci infiniment, ça me fait très très très ( TRES ) plaisir ! Je ne sais pas pourquoi je me sens toute intimidée, alors je suis ravie qu’au moins cet article t’ait plu. Je suis assez gênée, ne va pas forcément regarder les vieux articles, parce qu’ils sont franchement pas folichons et bourrés de fautes ( la mauvaise manie de ne pas se relire ), donc je t’épargne la lecture de mauvaises choses haha.

        Je vais voir si éventuellement ma bibliothèque l’aurait (je doute cependant, vive la campagne) pour le feuilleter et me faire une sorte de corpus d’extraits pour voir si je lui donnerais une chance un jour. 🙂

        Encore merci à toi, et à bientôt, pour sûr je repasserai sur ton blog !

        Naomi.
        ( et désolée pour ce long commentaire olala.. )

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        • Coucou !
          Bon courage pour ton année de khâgne. Étrangement, j’ai beaucoup mieux vécu cette seconde année que la première. J’étais effectivement à Fermat, avec de nombreuses de latin et heureusement des études théâtrales.

          J’ai bifurqué vers l’édition et par goût et parce que je me suis rendu compte que je n’avais pas envie de passer l’agrégation après mes années de recherche et que je voulais faire autre chose avant d’envisager une éventuelle thèse.
          La recherche c’est très intéressant, en tout cas je garde un bon souvenir de ces années même si c’est finalement assez solitaire. Merci pour ma recherche d’emploi 👍

          Il n’y a pas de quoi pour ton blog, il est abouti ça se sent !

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          • Coucou ! Excuse-moi pour le temps que je mets à te répondre… Je prends au moins la peine de répondre à un commentaire pour te montrer que je ne t’oublie pas, je préfère accorder du temps que faire ça à la va-vite…

            Merci beaucoup ! J’ai l’impression que ça a été le cas pour beaucoup de ce que j’ai entendu. Sans doute parce qu’on sait le rythme attendu.
            Oh c’est super ! Personnellement je suis une lettre moderne mouton noir disons parce que je me suis fermée maintes portes en refusant le latin, j’ai préféré le grec… Les études théâtrales me tentaient beaucoup aussi, j’ai fais un bac spé théâtre et j’ai vraiment hésité à continuer !

            Oh d’accord, je vois. Oui c’est vrai, c’est très solitaire, certains déchantent lors des études en réalisant ça… En tout cas ça devrait t’apporter une autre vision au sein de l’édition, suivant en plus les sujets de tes deux mémoires, peut-être que ça peut te faire attendre des choses différentes pour ce milieu.

            Et puis de rien, c’est normal voyons !

            Je me sens obligée de te remercier à nouveau haha !
            (et je te fais mes excuses de ne pas répondre à tes autres commentaires de suite, je ferais ça dans la semaine, promis ! )

            Aimé par 1 personne

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